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Photo du rédacteurMariama Sylla

Tournoi de sumo à Osaka

Dernière mise à jour : 26 juil. 2021


David

Elève en cours de japonais collectifs chez Quartier Japon.

David se rend régulièrement au Japon. En mars 2014, il a gagné un voyage de trois semaines au Japon grâce à un concours photo.


Il y a quelques années, j’ai passé une journée à Osaka au Gymnasium préfectoral où j’ai assisté au Haru Basho (tournoi de printemps), un des six tournois majeurs du sumo professionnel.


Le tournoi commence très tôt, à 8h du matin. Arrivé au guichet, j’ai acheté une place parmi les moins chères, qui m’a coûté environ 40 €.

La place attribuée est numérotée, mais si, comme moi, vous arrivez dès le début, vous pouvez observer le tournoi assis sur une meilleure place, les gradins restant relativement vides jusqu’à midi et c’est après que vous regagnerez votre siège attitré. Votre billet vous donne droit à deux entrées. En effet, comme les combats durent de 8h à 18h, on vous autorise une pause déjeuner à l’extérieur. Néanmoins, on peut se restaurer dans l’enceinte du gymnasium et même se faire livrer de la nourriture et des boissons pour ceux installés sur les meilleures places


Les premiers combats du matin concernent les jeunes sumos encore débutants. Au fur et à mesure que la journée avance et que les combattants de plus en plus expérimentés viendront s’affronter, les gradins se rempliront. L’apogée étant l’arrivée du yokozuna (le meilleur sumotori du Japon), lequel se reconnait à sa ceinture caractéristique.

Enfin à 18h, à la clôture des combats de la journée, un sumo viendra effectuer une danse rituelle avec un arc, appelé yumitori-shiki.

A mon grand étonnement, beaucoup de lutteurs étaient d’origine étrangère, d’origine mongole principalement, mais j’ai aussi vu un combattant russe, un Brésilien, un Estonien et quelques autres nationalités.

Après avoir été appelé par le yobidashi (présentateur), les rikishi (le terme sumotori étant réservé aux lutteurs débutants) montent sur le dohyô (ring).

Ils commencent par un Kiyome no shio (lancer de sel pour purifier le dohyô) puis ensuite vient le shiko (quand un sumo lève la jambe et la laisse retomber lourdement sur le sol) qui est censé éloigner démons et mauvais esprits du ring.

Une fois les combattants prêts, le gyôji annonce le tachi ai (assaut initial) et les rikishi s’élancent l’un vers l’autre pour le combat.




Sur cette photo vous voyez le gyôji, arbitre. Plus il est expérimenté, plus sa garde-robe est étoffée.

A ses côtés, le yodibashi (présentateur) habillés de noir et assis à chaque point cardinal du dohyô (ring) , les shinpan ou juges dont un juge principal.

Quand un juge n’est pas sûr de sa décision, il lève sa main et les 5 hommes se réunissent sur le ring pour un mono-ii (délibération)."


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